Man VS Népal, seul face à la nature - Bluesheep Journeys
Man VS Népal, seul face à la nature

Man VS Népal, seul face à la nature

12 avr. 2018

Le Népal, des hauts sommets de l’Himalaya, aux forêts tropicales du Teraï, nourri les fantasmes des alpinistes et explorateurs du monde entier. Depuis la découverte par les européens en 1847 du pic de l’Everest, des milliers de courageux ont défié ce monstre de roche. A la recherche de la gloire et de sensations fortes, des générations d’aventuriers ont affronté la nature, certains emportant leur rêve dans le silence mortel de la montagne. Des sommets glaciaux du nord, à la jungle inhospitalière du sud, seul face à la nature, je vais vous expliquer comment survivre.

Peu importe le type d’environnement et d’exploration, vous devez avoir avec vous la base de l’équipement de survie : un briquet et un couteau.

 

Seul face à la Forêt

  Vous partez en excursion solitaire dans les parcs nationaux du Chitwan ou de Bardia et vous vous perdez.  Quels sont les dangers ? La Faune : Les plaines du Teraï, qui mixent marécages, forêts tropicales et savanes abritent une biodiversité aussi exceptionnelle qu’hostile. Dans la catégorie des mammifères, on peut citer le Tigre du Bengale, l’ours, le Buffle d’eau, le léopard, le rhinocéros et enfin l’éléphant d’Asie. Les reptiles sont aussi une potentiel menace avec une importante population de crocodiles, de serpents venimeux (cobra indien, bougare, etc…). En plus des insectes et divers arachnides qui infestent ces forêts, le plus grand danger vient des moustiques qui peuvent vous affaiblir ou même vous tuer via la transmission de maladies Les aléas naturels : En pleine mousson, il y a un risque réel de cru subite, et en cas de rafale de vent, de chute d’arbres.

 

Seul face à la Montagne

  En 2013, quelques centaines de courageux ont tenté de soumettre le K2, second sommet le plus haut du monde mais sans aucun doute le plus difficile à escalader. Seul 306 alpinistes y sont arrivés mais 89 personnes ont également perdu la vie. Dans l’ordre des décès, la plupart sont liés à des chutes, des avalanches, des chutes de pierres et enfin le fameux mal des montagnes. L’ascension de L’Everest ou des sommets de l’Annapurna est moins dangereuse, mais des dizaines d’accidents mortels sont toutefois recensés chaque année. En haute montagne, la faune n’est pas particulièrement une menace.

 

Conseils de survie

  S’hydrater :  Le métabolisme humain peut survivre 3 jours sans boire. Mais déjà à partir du 2e jour, les effets de la déshydratation se font ressentir : mal de tête, fatigue, vision trouble. Que vous soyez perdu en montagne ou en forêt, la recherche d’une source d’eau est votre priorité. Privilégiez l’eau en mouvement plutôt que stagnante qui peut être contaminée. En situation de survie, la consommation de votre urine peut également vous sauver. D’ailleurs la recherche d’un cours d’eau peut être la source de votre salut : La plupart des villes et villages ont été construits à proximité des rivières et fleuves. Les suivre, vous guidera obligatoirement vers la civilisation. Se nourrir : C’est la nourriture qui vous fournira de l’énergie. Un homme peut survivre environ 3 semaines sans manger. Mais dès la 2e semaine de jeûne, vos forces vont progressivement vous quitter. Il est donc nécessaire de s’alimenter. Je ne peux que vous recommander les insectes : 3 fois plus de protéines que la viande, vous trouverez ces petites bêtes partout autour de vous. Si vous avez le temps, le matériel et les compétences, fabriquez des collets que vous installerez sur des zones de passage pour les petits mammifères. Attention la nuit à éloigner vos ressources alimentaires de votre campement qui risquent d’attirer les charognards et les espèces opportunistes comme l’ours. Se protéger de la météo : préparer un feu toutes les nuits (d’où l’importance du briquet), en plus de réchauffer le corps, il vous réchauffera l’esprit et vous motivera pour la suite. Le feu peut également permettre de cuire le gibier chassé le jour et de bouillir l’eau pour la potabiliser. Le feu a aussi un rôle protecteur puisqu’il fera fuir les moustiques et les prédateurs. En Forêt, pour ne pas être surpris par une soudaine montée des eaux, trouvez ou construisez un abri en hauteur et à une certaine distance des rivières. (Ce n’est pas parce qu’il ne pleut pas ici, qu’il n’y a pas des pluies torrentielles en amont). Evitez de dormir à même le sol, une multitude de serpents, d’insectes et d’arachnides y vivent. Pour faire fuir la faune, déplacez-vous bruyamment. En montagne ce n’est pas nécessaire, par contre prenez soin de vous faire facilement repérer : faites un feu et ajoutez de la végétation verte qui produira beaucoup de fumée. Vous pouvez aussi écrire le célèbre SOS sur le sol à l’aide de pierre, facilement repérable par les hélicoptères. Dernier conseil : ne vous mettez pas en danger. Une blessure au milieu de la jungle ou de la montagne, et c’est la mort assurée dans les 48 heures.  

Les gestes qui sauvent en cas d’attaque

 

Un animal sauvage vous attaque, que faire ?

Tigre ou léopard : Si vous avez la chance d’apercevoir un tigre dans son habitat naturel, restez calme et immobile, et tentez de vous dissimuler. Egalement, restez face à face avec le félin, et fixez-le. Lui tourner le dos ou baisser les yeux sera un message de faiblesse qu’il sentira. Si l’animal est sur le point d’attaquer, criez le plus fort possible et faites-vous grand en levant les bras vers le ciel. Crocodile : Pouvant mesurer plus de 5 mètres de long, cette machine à tuer protégée par une épaisse carapace en écaille vit dans les marais, lacs et rivières d’Inde, du Népal, du Pakistan et du Sri Lanka. Extrêmement rapide physiquement, si vous le voyez venir la meilleure chose à faire et de crier et de courir en zigzag. Très à l’aise dans l’eau, il s’épuise très rapidement sur la terre ferme. Si néanmoins il vous tient dans sa gueule, frappez le au niveau des yeux. Rhinocéros unicorne : Animal solitaire, le braconnage intensif l’a quasiment exterminé. Les survivants sont les plus craintifs et les attaques sur l’homme sont donc plutôt rares mais pas impossible. Le point faible de l’animal : sa vue. En cas de face à face, cherchez à disparaitre de son champ de vision en vous cachant dans un buisson ou un arbre à proximité. L’éléphant : Contrer l’attaque d’un éléphant qui charge est impossible, le fuir également. La solution est de trouver un rempart et de s’y protéger : arbre, rocher, ou même votre jeep. L’ours : la technique est de lui faire croire que vous êtes plus puissant que lui. Hurlez, levez les bras, utilisez un bâton… S’il charge quand même, courez et débarrassez-vous du moindre objet que vous avez sur vous. Votre sac à dos par exemple. Animal très curieux, il y de grande chance qu’il stoppe son attaque pour se préoccuper des biscuits cachés à l’intérieur.   Vous êtes désormais prêt à affronter tous les milieux hostiles du Népal. Des marais infestés de crocodiles aux montagnes mortels de le l’Himalaya, l’équipe Bluesheep vous souhaite bonne chance !

De toute façon, pas de panique,  on sera là pour vous protéger !

 

Bonjour

Je suis Nirmala de "Bluesheep Journeys". Envoyez-nous votre demande et nous vous répondrons sous 48h.
Prix d'un appel local
04 48 54 00 43